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IEG Journée d’action interfédérale du 7 mars

Les cinq fédérations avaient déposé un préavis de grève commun portant sur deux sujets, la revalorisation du salaire national de base et l’emploi.

Les cinq fédérations avaient déposé un préavis de grève commun portant sur deux sujets, la revalorisation du salaire national de base et l’emploi.

Les taux de grévistes, autour de 30%, sont forts et stables par rapport à la précédente journée du 31 janvier. La mobilisation de ces 38 000 salariés est particulièrement forte dans les périmètres métiers qui subissent des attaques ou des réorganisations profondes (fermetures de sites thermiques à flamme, de boutiques, mise en demeure européenne menaçant l’hydraulique, remises en cause récurrentes du nucléaire, indemnisations des déplacements professionnels dans les métiers à forte intensité de déplacement, avenir des distributeurs, etc.).

Ces journées d’action permettent, au-delà des attentes salariales, d’exprimer une colère par rapport aux conséquences sociales plus larges de la libéralisation chaotique du secteur des IEG. Celle-ci n’apporte aucun bénéfice au client final et dégrade les conditions de travail au sein des entreprises historiques en charge des missions de service public et de la sécurité d’approvisionnement.

Les salariés des IEG refusent donc de voir leur branche professionnelle glisser dans la moins-disance sociale. La CFDT interpelle les employeurs en prenant à témoin les salariés, car des mesures atteignables permettraient de détendre rapidement les tensions sociales :
– Rouvrir la négociation des mesures générales SNB en prenant note que l’inflation 2017 peut désormais être actée comme supérieure à 1%, donnée qui n’était pas disponible lors de l’échec de la négociation en novembre 2016 ;
– Réinjecter des avancements individuels en lien avec des enjeux métiers et l’investissement des salariés ;
– Verser des primes égales pour tous pour un effet pouvoir d’achat immédiat et un soutien des bas salaires ;
– Donner ses chances à la négociation de branche importante dite des droits familiaux, qui va s’ouvrir le 30 mars.

Pour sauver la CCAS de la faillite, les employeurs et Matignon ont su trouver de l’argent. Et cela n’assure en rien la pérennité du système. Pour la CFDT, il s’agit maintenant de trouver des marges de manœuvre pour des avancées concrètes et immédiates pour tous les salariés.

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